Amour Bleu

La Crucifixion de Saint Pierre (1600-1610) – Le Caravage

Sur ce tableau de Caravage, on peut voir la peur et la détresse de St Pierre. Mais sur sa gauche, où il regarde, on voit un voile bleu qui serait une représentation de la vierge Marie. Il va être crucifié à l’envers, humiliation totale. Et pourtant il deviendra un Saint d’une importance capitale car il sera à l’issu de cette mort atroce, le détenteur des clés du paradis.

Son réflexe, de se tourner vers la Sainte Mère, le sauvera des flammes de l’enfer.

La Peur fait partie de nous, elle peut même être bénéfique ! J’ai choisi ce tableau, car Caravage nous montre que même les plus grands Hommes (Saints), peuvent être envahis par la peur. Ce qui est important n’est pas d’avoir peur mais de ne pas se laisser dominer par elle. Car ce sentiment de peur peu nous paralyser et nous empêcher d’avancer, cela peut même être pire car la peur peu nous amener à la haine, à ne plus aimer, soi et ou les autres.

Comme je le disais dans l’article précédent, la peur nous éloigne de notre moi divin. La peur est à mes yeux le vrai visage du Mal. Elle nous éloigne voir nous empêche d’aller vers la Lumière. Franchement, concrètement, pourquoi avoir peur ? D’où viens se sentiment étrange qui nous conduit tout droit vers un univers fait d’ombre, de colère, de haine, de paralysie ? Combien reste bloqué dans une vie toute tracée, maîtrisée, calquée sur un modèle commun pour se rassurer car ils ont peur de vivre vraiment?

Nietzche disait que l’on avait conscience des autres avant d’avoir conscience de soi, et c’est à travers le regard des autres que l’on découvrait qui on était. Alors pourquoi en grandissant c’est le regard des autres qui nous plonge vers la peur ?

La peur est un sentiment complètement irrationnel et en plus vicieux, car il a cette capacité à se camouflé dans ce qui a de plus profond en nous ! Elle est telle une possession diabolique qui a un pouvoir immense sur nous, elle nous contrôle. Prenons une personne qui a peur d’une maladie particulière, il y a 99% de chance que cette maladie finisse par devenir réelle. La peur rend l’irrationnel réel.

Il y a différentes peur fondamentales :

_ La peur de mourir

_ La peur de la maladie (peur de souffrir, de mourir)

_ La peur de la pauvreté (matériel, intellectuel, sentimentale)

_ La peur de la vieillesse (car elle nous renvois sur ce que nous avons fait durant notre vie)

_ La peur de la critique, de décevoir (la plus grande, la plus répandu et la plus destructrice car c’est celle qui va jusqu’à anéantir notre moi Divin ; je ne suis plus moi mais les autres).

Le faite d’avoir peur me montre que j’ai abandonné mon pouvoir, mon Moi Divin. Je ne suis plus capable d’être neutre et détaché de ce que je vis, je n’arrive plus à prendre du recul sur ma vie. Je suis plus centré sur ce que les autres attendent de moi que sur mes propres besoins. Je n’ai plus de référence et j’ai parfois l’impression que je suis en train de devenir fou. Enfant, la critique, l’isolement, l’exclusion, une éducation exigeante ont fait grandir une peur qui très vite s’est mise à diriger, contrôler ma vie.

Mais comme toutes choses négatives, la peur à son côté positif !

La peur m’indique dans quel aspect de ma vie je dois mettre davantage d’Amour. La peur me donne le chemin à prendre pour être davantage en conscience du conflit émotif à régler ou à intégrer, afin de me trouver avec plus d’Amour, de Sagesse et de Liberté.

La peur, lorsque l’on veut la vaincre, me pousse à accepter de la remplacer par la confiance. J’AI LE PLEIN POUVOIR SUR MA VIE.

Il ne faut pas hésiter à demander à nos guides et notre ange gardien de nous guider dans les actions que nous avons prendre, dans les paroles que nous devons prononcer (Accord Toltèques N°1 : avoir une parole impeccable), pour notre bien-être et celui de tous. Et ainsi vous pourrez marcher sans peur même dans la vallée de l’ombre.